Le séjour « ASSP » vu par les élèves et les enseignantes
Veillée d’armes à J-3 avant le départ du séjour « ASSP » dont nous vous avons parlé en début de semaine. Ce vendredi matin, dernière réunion technique au Lycée Ile de Flandre avec les élèves et les enseignantes pour Guillaume Regnaut, Chargé de mission de l’association (Directeur du séjour) et Clément Poirier, IDE, Responsable bénévole du suivi sanitaire de nos activités et membre du Conseil d’Administration (Adjoint sanitaire du séjour).
À cette occasion nous avons pu rencontrer les trois professeures de la classe de terminale ASSP qui accompagneront le groupe : Manuella De Burggraeve (professeure principale de la classe de terminale ASSP) ; Laure Americh (enseignante en biotechnologie option santé environnement) et Marie Ricquart (enseignante STMS professeure ressources handicap).
Dans un premier temps, parlons de la genèse de ce projet. D’où est née cette idée d’organiser un séjour pédagogique en lien avec 1000 et UN Loisirs, avec pour but de valider des compétences professionnelles pour le baccalauréat professionnel ASSP ?
Marie Ricquart : « C’est une idée de Catherine Gonez, professeure de l’établissement, membre du Conseil d’Administration de l’association et qui d’elle-même, depuis plusieurs années faisait grandir cette idée et se disait que ce serait un projet intéressant que de mettre en relation l’association et la filière ASSP afin de faire quelque chose ensemble ».
Laure Americh : « De plus, dans la filière ASSP, il y a trois domaines spécifiques dans ce cursus : enfants, adultes et personnes en situation de handicap. En terminale ASSP il est difficile de trouver un stage dans le domaine du handicap car les structures favorisent les étudiants majeurs. Ce qui n’est pas forcément le cas à ce niveau-là ».
Qu’est-ce qui vous a poussé à soutenir ce projet et à le mener à terme ?
Manuella De Burggraeve : « C’est une idée à laquelle nous avons toutes les trois réfléchi et nous avons toutes été poussées par cette envie commune de se lancer dans ce projet et de s’investir. C’est une nouvelle expérience pour les élèves mais également pour nous, qui sommes habituellement, dans un cadre et un environnement beaucoup plus scolaire nous abordons principalement l’aspect théorique. C’est une expérience qui va nous permettre d’évaluer les élèves directement sur leurs lieu de stage, de les accompagner et également de vivre avec eux une mise en situation ».
Ce séjour est une double première régionale. Que pensez-vous de la liaison entre l’éducation nationale et les organisateurs de séjours adaptés ? Que cela vous inspire-t-il ?
Marie Ricquart : « Effectivement, c’est une double première régionale et nous en sommes ravies. Ce projet est devenu concret grâce à la validation de notre chef d’établissement mais aussi avec l’aide de l’association qui à apporter un soutien considérable à cette réalisation. C’est pour nous un projet valorisant pour notre établissement et nous espérons la plus grande réussite à ce projet afin de le pérenniser dans les années à venir ».
Laure Americh : « Nous pensons que cette co-production est une notion importante à mettre en place car elle facilite les échanges entre les différents acteurs et nous permet d’avoir une véritable évaluation des élèves pendant et sur leur lieu de stage. Nous allons pouvoir avoir un meilleur accompagnement et suivi des élèves ».
Manuella De Burggraeve : « C’est un projet test qui va nous permettre d’évaluer si celui-ci pourra perdurer dans le temps. Tout cela va apporter une expérience professionnelle aux élèves qui pourront ainsi témoigner de cette expérience unique auprès de leurs prochains camarades qui auront peut-être l’occasion de participer à ce type de séjour. En tout cas du côté du corps enseignant, nous souhaitons le pérenniser car il nous permet d’apporter du concret à notre filière ».
À quelques heures du départ, comment imaginez-vous le séjour ? Quel état d’esprit abordez-vous ? Quelles sont vos attentes vis-à-vis de ce séjour ?
Marie Ricquart : « Ce séjour nous inspire de l’envie, de l’appréhension mais aussi de la nouveauté. Nous sommes rassurées d’être face à une classe dynamique et plus que motivée ».
Laure Americh : « C’est un réel challenge pour nous car c’est un investissement personnel étant donné que nous avons dû nous organiser au niveau de l’établissement ainsi que de nos familles ».
Manuella De Burggraeve : « Nous avons hâte de voir comment les élèves vont vivre en collectivité, de voir s’ils arrivent à travailler en équipe, mais aussi hâte d’évaluer leurs compétences de soignants, ce que nous ne pouvons voir pas habituellement ».
Nous avons pu également questionner 3 élèves, Olympe, Yoahn et Émeline.
Que pensez-vous de cette expérience inédite et qu’attendez-vous de ce séjour ?
Olympe : « Je pense que c’est une bonne expérience qui va nous permettre d’approfondir nos connaissances ».
Yoahn : « Cette expérience change du cadre scolaire et permettre de voyager ».
Émeline : « C’est une belle occasion de savoir si on a choisi la bonne filière, de me conforter dans mes choix professionnels à venir ».
Quelles sont les valeurs et les points forts que vous inspire ce projet ?
Olympe : « Nous espérons une bonne entente avec toute la classe, les professeurs, ainsi que l’équipe d’encadrement de l’association. Nous sommes une petite classe de 14 élèves et nous sommes solidaires. De plus, nous sommes impatients de partir car cela fait plus d’un an que nous attendions la concrétisation de ce projet ».
Nous retrouverons ces mêmes acteurs après le séjour afin d’avoir leur ressenti vis-à-vis de cette expérience unique !
Propos recueillis, article & photos : Valentine Delerue, 1ère BTS communication actuellement en stage au sein de l’association.